Panainfos (Lomé, le 21 février 2025)- Les examens de fin d’année approchent à petits pas. L’un des gros casse-tête pour les parents en ces périodes est la fourniture des dossiers d’examen, surtout pour les parents dont les enfants ne disposent pas d’actes de naissance .
Pour résoudre ce problème, la mairie de Bè-Apédomé est entrain de faire établir gratuitement des jugements supplétifs auxdits élèves.
Il s’agit, selon les autorités communales, de faciliter l’accès à l’examen du CEPD à tous les élèves de la commune.
Aussi, à travers cette initiative, la mairie, qui gère les établissements scolaires primaires, veut faire augmenter le taux de participation aux examens et par ricochet le taux de réussite.
Lancée le mardi 18 février dernier à l’EPP Anfame-Nord, cette opération d’audience foraine concerne un groupe cible et soutenue par le tribunal de première instance de Lomé.
« Nous avons constaté que de nombreux enfants en âge de passer l’examen du CEPD ne possèdent pas d’acte de naissance, ce qui les empêche de s’inscrire. Le conseil municipal a donc décidé de leur offrir cette opportunité d’obtenir gratuitement un jugement supplétif. Ce document leur permettra non seulement de passer leur examen, mais aussi d’accéder à d’autres droits fondamentaux, tels que l’établissement du certificat de nationalité et de la carte nationale d’identité », a expliqué Kodjo Agboblaka, 4èm adjoint au maire de Golfe 1.
Et le magistrat Isso Alassani d’ajouter : « La première étape consiste à enregistrer les enfants accompagnés de témoins notamment leurs parents afin de vérifier leurs noms, prénoms, lieu de naissance et filiation. Une fois ces informations validées, nous procédons à l’adjudication, qui leur permet d’obtenir un jugement supplétif. Ce dernier sera ensuite transcrit dans les registres de l’état civil, rendant l’acte de naissance officiel et reconnu ».
Par ailleurs, il a invité les parents à déclarer les enfants à la naissance. « C’est une obligation légale que chaque parent doit respecter. Nul n’est censé ignorer la loi. Un enfant doit être déclaré à l’état civil au plus tard 45 jours après sa naissance, faute de quoi les parents s’exposent aux sanctions prévues par la loi ».
La Rédaction